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  • Noemie VEGA

Coronavirus, crise sanitaire : vous y comprenez quelque chose vous ?

C’est curieux de se réveiller tous les matins avec le sentiment de vivre le scénario d’un film catastrophe. Malgré la nouveauté de la situation, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une espèce de sensation de déjà-vu comme tous ceux qui, comme moi, on vu le film « Contagion ». Quelle étrange période.


La covid, comme un tube envahissant toutes les ondes radios, occupe la place numéro une des médias. Chaque jour on nous martèle et chaque jour on peut lire et entendre tout et son contraire. Sur les réseaux sociaux, tout ce qui tourne autour du virus donne lieux à de « grands débats ». Tout le monde y va de sa petite analyse et veut convaincre l’autre de sa vérité. Beaucoup sont tout à coup devenus experts en immunologie, en biologie, en virologie ou en sociologie. Des clivages en tout genre et des clashs absurdes ont eu lieu comme ceux par exemple entre les pros et les antis Raoult. On avait parfois l’impression d’assister à un match OM/PSG. Je serais curieuse de voir le même genre de « spécialistes » débattre sur la dualité onde-corpuscule, l’indéterminisme de la mesure ou encore sur le principe de superposition.


Comment arriver à naviguer dans ce torrent d’informations et désinformations ? Depuis le début de la crise, le gouvernement a fait preuve de négligence, de mensonges et de désinvoltures. Les contradictions et les revirements de l’exécutif ont créé un brouillard épais qui nous empêche d’y voir clair. Viennent se rajouter à tout ça de gros scandales, des bruits de couloirs de plus en plus sonores et des théories plus dingues les unes que les autres.


Comment y voir clair avec toute cette cacophonie ?

Le virus est parti d’un marché de Wuhan ; c’est à cause d’une chauve souris…ah non, d’un pangolin ; le virus aurait pu s’échapper par erreur d’un labo ; la pandémie a été créée de toute pièce ; le masque ne sert à rien ; le masque est obligatoire même en extérieur ; restez chez vous ; partez en vacances ; les hôpitaux sont saturés ; le gouvernement ferme des lits hôpitaux malgré la crise ; il y aurait 115 000 lits dispos dans les cliniques ; il n’y a pas 115 000 places dispos dans les cliniques ; l’hydroxychloroquine est un bon espoir ; l’hydroxychloroquine est dangereuse ; les enfants ne sont pas contagieux ; les enfants doivent porter un masque ; l’OMS dans les griffes des lobbies ; les tests PCR ne sont pas fiables ; le Covid tue chaque jour ; le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas ; les puissants veulent mettre en place le nouvel ordre mondial ; les complotistes se déchainent sur la toile ; Donald Trump va sauver le monde !


Wow ! Stop ! Là c’est trop ! Trop pour ma petite tête !


Je reprends mon souffle… Je respire profondément et j’essaie de faire appel à mes connaissances en biologie et en santé humaine, à ma curiosité, à mon sens critique et à mon sens moral pour essayer d’y comprendre quelque chose. Pas facile. Plus j’essaie de trouver des réponses et plus je me pose des questions.


Comme le dirait Max Bird : reprenons depuis le début.


D’abord pour commencer, c’est quoi un virus ?

Nous cohabitons depuis la nuit des temps avec les virus. Ils sont même une partie de nous car nous les retrouvons dans notre microbiote. Contrairement à la bactérie, le virus n’est pas une entité biologique autonome. C’est un organisme qui a besoin d’un hôte pour exister car il ne peut pas se reproduire tout seul. Il doit donc pénétrer une cellule d’un autre organisme pour se multiplier. Une fois dedans, il va se servir de ce qu'il trouve pour fabriquer de nouveaux petits virus, qui vont aller chercher d'autres cellules pour se reproduire. Il prend alors le contrôle de la cellule hôte en détournant le métabolisme à son profit. La cellule, elle, va mourir et le virus lui se réplique et se dissémine dans tout le corps. C'est ainsi que la plupart des virus provoquent des maladies. Pour passer d'une personne à l'autre, les virus empruntent différentes voies. Certains virus utilisent la voie respiratoire, d'autres la voie digestive, transcutanée ou encore sexuelle. Les virus peuvent infecter tous les organismes, humains, animaux, végétaux. Ils peuvent aussi infecter les bactéries.

Le SARS-CoV2 (acronyme de Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2) est le dernier né de la famille bien connue des coronavirus mais l’histoire du SRAS et de son nouveau cousin qui provoque la Covid-19, montre à quel point les virus peuvent être imprévisibles, en particulier lorsqu’ils passent des animaux aux humains.


Ce virus a touché le monde entier.


Le virus a voyagé à travers le monde et a touché beaucoup de personnes. Si pour la très grande majorité des cas la covid s’exprimera juste à travers une anosmie, une poussée de fièvre (parfois forte), un rhume, une toux sèche et repartira comme elle est venue, dans d’autres cas elle pourra se révéler très grave. S’il est indéniable que pour certains (en particulier immunodéprimés, personnes atteintes d’une autre pathologie) ce virus peut se révéler dangereux, est-il vraiment aussi dangereux qu’on veut bien nous le laisser croire ?


Au mois de juin 2020, les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) ont publié un rapport qui offrait une estimation réelle du taux de mortalité global pour la Covid-19. Les responsables estiment un taux de mortalité de 0,4% parmi ceux qui sont symptomatiques et projettent un taux de 35% de cas asymptomatiques parmi les personnes infectées, ce qui ramène le taux de mortalité global par infection (IFR) à seulement 0,26%. De nombreuses études et dénombrements durs de la population confinée ont montré un pourcentage beaucoup plus élevé de cas asymptomatiques indiquant ainsi que l’IFR serait bien plus bas que les estimations avancées.


Pourquoi ces données essentielles sur le virus n’ont jamais été rendues publiques par la classe politique ?


La couverture médiatique sur le coronavirus est très anxiogène et participe à l’affolement de chacun. Régulièrement, nous voyons défiler des chiffres concernant la covid : nombre de nouveaux cas, nombre de morts. Pourquoi cette lubie ? Quel est l’intérêt ? Pourquoi dans ce cas ne pas faire pareil avec toutes les autres maladies ? Vous imaginez l’angoisse que ce serait : « Aujourd’hui 400 personnes sont mortes du cancer, 383 d’un AVC, 205 à cause du tabac, 93 à cause du diabète, 9 personnes sont mortes de gastro entérite, … » Ne serait-ce pas de la pure folie ?


Chaque jour on nous parle du nombre de cas, mais que veulent dire vraiment ces chiffres ? L’épidémiologie n’est pas une science exacte et il y a tant de paramètres inconnus sur le comportement du virus que c’est impossible de construire un modèle prédictif réaliste. Peut-on avoir confiance en ces statistiques ? Comment est-il possible de mettre tout un pan de l’économie à genoux en se basant sur des données approximatives ?


Quand l’épidémie a sévit sur notre territoire, que nos hôpitaux se sont retrouvés submergés, dépassés, nous avons tous pu nous rendre réellement compte de la gravité de la crise du monde hospitalier. Le démantèlement de l’hôpital qui a commencé il y a plus de 15 ans, a pourtant continuer malgré la crise sanitaire. Pourquoi maintenir la suppression des lits alors que l’on a plus que jamais besoin d’en augmenter le nombre ? Cela paraît tellement invraisemblable.


La crise liée au Covid-19 a bien laissé des traces physiques et psychologiques et le personnel de santé est à bout de forces mais ils ne décolèrent pas. Alors que la situation sanitaire est toujours difficile dans certains hôpitaux, la grève est à nouveau d'actualité.


Nous nous sommes tous sentis concernés par cette crise et nous nous sommes tous impliqués, chacun à son niveau. Des élans de solidarité sont nés de partout sur le territoire pour soutenir le personnel soignant, aider les plus démunis, soutenir nos restaurateurs, nos agriculteurs et nos petits commerces. Nous avons tous été émerveillés lors du premier confinement en voyant la nature se réapproprier son espace. Nous avons volontiers appliqué les instructions données par le gouvernement malgré toutes ses contradictions.


Masque ou pas masque ?


Des contradictions, il y en eu un bon paquet. Sur le port du masque par exemple, on a entendu vraiment tout et son contraire. Pendant des semaines sur toutes les chaines télé, à la radio et dans les journaux, le ministre de la santé, la porte parole du gouvernement ont pris le temps de nous expliquer et de nous rabâcher que le masque ne servait à rien, qu’il ne nous protègerait pas, que nous ne saurons pas nous en servir correctement. On nous a dit qu’il y avait des stocks de masques suffisant, puis qu’il y avait pénurie.


Au mois d’avril, l’OMS déclarait dans sa documentation officielle qu’ « il n’existe aucune preuve que le port d’un masque par des personnes en bonne santé puisse empêcher d’être infecté par des virus respiratoires. » Elle a ensuite mis a jour ses recommandations au mois de juin. Mais alors, le port du masque est-il vraiment utile ? Nous protège t’il réellement ? Si même en site chirurgical la capacité réelle du masque à diminuer la fréquence des infections au site chirurgical est controversée, comment est-il possible d’affirmer qu’un usage « domestique » est efficace ?


Bien que les masques chirurgicaux jetables puissent mettre le personnel médical à l’abri des éclaboussures de fluides corporels infectieux en provenance d’un patient malade, ils ne sont pas conçus pour protéger la personne contre les particules infectieuses aériennes. Nous savons également, que la réinhalation de l’air que nous respirons va incontestablement générer un déficit en oxygène et une saturation en dioxyde de carbone. Le cerveau humain est très sensible à la privation d’oxygène. Beaucoup de gens, qui sont contraints à porter leur masque durant des heures, et surtout des enfants, sont victimes de maux de tête, de somnolence, de vertiges, de problèmes de concentration, de ralentissement du temps de réaction (qui sont des réactions du système cognitif). Selon plusieurs spécialistes, les inconvénients des masques l'emportent largement sur ses bénéfices. Le Dr Antonio Lazzarino, du département d'épidémiologie et de santé publique de l'University College de Londres, concluait en mai 2020 qu’ « Avant de mettre en œuvre des interventions publiques impliquant des milliards de personnes, il nous faut des essais contrôlés randomisés au niveau de la population ou au moins des études de suivi par observation avec des groupes de comparaison ».

Pourquoi le gouvernement n’a pas suivit ces recommandations essentielles, ni pris les précautions suffisantes avant d’instaurer l’obligation du port du masque ?


Comment soigner les malades ?


Nous avons tous entendu parler de l’hydroxychloroquine. Ce médicament qui date des années 1940 et que l’on connaît bien, est devenu ces derniers mois le « personnage central » d’une saga passionnante, nourrit de débats fougueux et de scandales de haut vol. La chloroquine, et son dérivé l’hydroxychloroquine (la même molécule avec un groupe hydroxyle -OH- en plus) sont des molécules efficaces pour lutter contre le parasite de la malaria. En plus de cette action anti-parasitaire, elle est utilisée dans le traitement de plusieurs maladies inflammatoires, dont la polyarthrite rhumatoïde ainsi que certaines formes de lupus.


Mais ce n’est pas pour cette raison que la chloroquine se retrouve aujourd’hui sous les feux de l’actualité. On la suspecte de posséder également une action antivirale contre le SRAS-Cov-2. Cette hypothèse remonte à un article de 2005, publié dans le journal Virology qui a étudié l’action de la molécule sur des cellules de singes infectés par un autre coronavirus, le SRAS, responsable d’une épidémie en 2003. Cette action se jouerait à deux niveaux.


La molécule pénètre dans des compartiments cellulaires nommés endosomes qui sont comme des “portiers“. Les endosomes ont la particularité d’avoir un PH légèrement plus acide que le milieu extracellulaire, de l’ordre de 6,5 au lieu de 7,4. Or, beaucoup de virus ont comme stratégie d’acidifier encore plus les endosomes. Ce faisant, ils brisent les membranes cellulaires, ce qui leur permet de pénétrer en masse dans les cellules et de s’y multiplier. La chloroquine permettrait de contrecarrer cette stratégie en augmentant légèrement le PH des endosomes, les rendant alors plus inviolables.

La chloroquine permettrait aussi d’empêcher le SRAS de se “brancher“ à un récepteur présent à la surface des cellules, l’ACE2 (Enzyme de conversion de l’angiotensine 2) grâce auquel s’opère l’intrusion. Pour ce faire, elle modifie légèrement la serrure de cette clé d’entrée, empêchant alors l’infection virale.


Malgré toutes ces pistes prometteuses, il n’est pas encore possible aujourd’hui de trancher complètement sur la question de la chloroquine car de nombreux résultats préliminaires et contradictoires se sont accumulés au sujet de son efficacité dans le traitement de la covid-19.

Alors que l’hydroxychloroquine couplée à un antibiotique, l'azithromycine, traitement préconisé par le professeur Didier Raoult et utilisé dans différents CHU partout en France semblait faire figure de bon espoir, un énorme tir d’abattage a été lancé. The Lancet, la prestigieuse revue scientifique médicale publie une étude qui va mettre un uppercut à l’hydroxychlorique. Selon l’étude publiée, cette molécule serait inefficace voire dangereuse. Coup d’éclat et retentissement dans tous les médias. La chloroquine est interdite et les essais stoppés.


Cette étude s’est avérée être une grosse arnaque et peu de temps après sa parution The Lancet se rétracte. Mais le mal a été fait.


Tant de questions sont encore en suspens : Comment le Lancet a t’il pu faire paraître dans ses pages cette escroquerie ? Qui a payé cette étude ? Dans quel but a t’on lancé cette armada contre l’hydoxychloroquine ? Afin d’éviter toute spéculation, on veut de VRAIES réponses.


Tous vaccinés ?


Qui va trouver le vaccin qui va sauver l’humanité et lui rendre sa liberté ? Plusieurs centaines de millions d’euros sont dépensés pour la mise en place d’un vaccin et une véritable course contre la montre est lancée dans les labos. Pendant que les recherches avancent les spéculations boursières vont bon-train.


Mais une question essentielle et vitale se pose : comment est-il possible de mettre en place un vaccin en si peu de temps ? L’élaboration d’un vaccin s’échelonne habituellement sur 10 à 15 ans. Le vaccin développé le plus rapidement, celui contre Ebola a exigé cinq ans d’efforts (Ebola = taux de létalité moyen d’environ 50% vs 2 % (chiffre CDC) à 3,4 % (chiffre OMS) pour la covid). Entre chacune des étapes pour développer un vaccin, on marque habituellement une pause. Celle-ci permet aux scientifiques de minutieusement analyser leurs résultats avant de passer à la prochaine phase, et aux investisseurs d’interrompre leur implication si l’issue du projet devient trop incertaine.


N’est-il pas déraisonnable voire insensé de prétendre garantir la sécurité d'un vaccin contre un coronavirus à ARN qui mute constamment ? En 2019, le marché mondial du médicament a atteint 1106 milliards de dollars de chiffre d'affaires (environ 977 milliards d'euros), en croissance de plus de 5% par rapport à 2018. Comment être certain que la santé des humains passe avant toute chose et que ce vaccin n’est pas une grosse opération financière ?


On connaît la puissance tentaculaire des lobbies pharmaceutiques et on sait que leur influence est très grande et agit même sur l’OMS. Dans les années 1970, l’organisation était financée à 80 % par les contributions de ses États membres et à 20 % par des donateurs privés. Aujourd'hui, cette proportion est inversée.

Alors peut-on réellement compter aujourd’hui sur l’Organisation Mondiale de la Santé pour répondre au défi de « la santé pour tous » ? L’avidité des grands laboratoires, un des premiers obstacles, n’a guère rencontré d’opposition de la part de l’organisation par le passé. Comment avoir la garantie que les données rapportées par l’OMS concernant cette crise sanitaire et relayées par les médias ne sont pas orientées, voire biaisées ?


Selon Robert Kennedy Jr., l'industrie pharmaceutique donne 5,4 milliards de dollars chaque année aux médias. Mais jusqu’à quel point la presse et les grands médias sont-ils sous influence ? Et qu’en est –il de notre démocratie ?


Aujourd’hui, nous avons malheureusement de plus en plus de mal à faire confiance.


Explorer d’autres pistes ?


Notre système immunitaire est d’une incroyable complexité et les découvertes récentes sur le microbiote humain ont bouleversée nos connaissances en immunologie. Nous savons aujourd’hui que 70 à 80% de notre immunité est assurée par notre microbiote intestinal. C’est énorme ! L’intestin grêle est l’organe-clé de l’immunité, de notre défense immunitaire globale.


Quel pourrait être alors le rôle de l’intestin dans la lutte contre la Covid-19 ?

Les chercheurs émettent l’hypothèse qu’un microbiome intestinal sain pourrait aider à prévenir les réactions immunitaires pro-inflammatoires dans les poumons et autres organes vitaux infectés par la COVID-19. Selon ces recherches les probiotiques et les prébiotiques pourraient-être des atouts dans la lutte contre la pandémie actuelle liée au coronavirus.La démonstration de la réduction des infections des voies respiratoires semblables à celles de la grippe par les probiotiques, a encouragé la Commission Nationale pour la Santé de Chine et l’Administration Nationale de la Médecine Chinoise Traditionnelle à suggérer l’utilisation de probiotiques chez les patients atteints d’une forme sévère de COVID-19 afin de prévenir une infection bactérienne secondaire.


Nous connaissons également l’impact positif des micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) sur le renforcement et le soutien de notre système immunitaire. Par exemple, nous savons que la vitamine D est impliquée dans la régulation des réponses immunitaires innées et adaptatives. Les cellules immunologiques (lymphocytes B et T, CPA ou cellule présentatrice d'antigène) possèdent le récepteur de cette vitamine. Ainsi, elle permet de renforcer l'immunité et réduire les risques de maladies auto-immunes, allergiques, mais aussi d'infections, notamment respiratoires. Elle possède également un effet immunosuppresseur pour diminuer les effets de réactions inflammatoires prolongées et stimule la production d'importants peptides anti-microbiens.


Un autre exemple. La vitamine C elle, diminue les risques d'infections en plus de réduire la fatigue. Elle renforce les défenses immunitaires et réduit ainsi les risques de tomber malade car elle soutient diverses fonctions cellulaires du système immunitaire inné et adaptatif. Elle renforce également l'efficacité de la barrière épithéliale (des cellules de la peau et des muqueuses) contre les agents pathogènes comme des bactéries ou des virus.


Pourquoi nous n’entendons jamais parler de ces sujets pourtant essentiels en cette période de crise sanitaire ? On nous assigne à résidence sans jamais nous informer de ce que nous pouvons mettre concrètement en place dans notre hygiène de vie pour renforcer notre système immunitaire et ainsi faire reculer le virus.


L’alimentation, la gestion des émotions, le sport, sont des armes efficaces pour maintenir une bonne santé. D’ailleurs en parlant de sport, pourquoi avons-nous fermé les salles de sport alors que sur les 27 millions de passages dans les salles de sport depuis le 1er juin, seuls 207 cas ont été répertoriés par les agences régionales de santé ?


Pourquoi ne pas nous concentrer sur des protocoles de soin et de prévention au lieu de nous focaliser sur la mise en place d’un vaccin qui pourrait se révéler dangereux ?


La santé publique est elle réellement la priorité du gouvernement ?


Lorsqu’on écoute nos dirigeants, on a l’impression que « la santé de tous » est leur plus grande priorité mais il y a comme une dissonance.


Si la santé publique était vraiment la préoccupation première du gouvernement, pourquoi ne met-il pas alors tout en oeuvre pour interdire définitivement la production et la vente de tabac qui fait 75 000 morts en France chaque année par exemple ? Parce que le choix appartient à chacun de fumer s’il le souhaite ? Bien sur, nous sommes dans un pays « libre ».


Pourquoi ne pas avoir interdit le glyphosate, déclarait comme probablement cancérigène par l’OMS ?


Pourquoi le gouvernement veut-il absolument et si rapidement déployer la 5G (autre sujet d’actualité) sur tout le territoire alors que plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur préoccupation sérieuse concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil. De nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques (2G, 3G, 4G, 5G) affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales. Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études.


Alors que notre santé est liée intrinsèquement à celle de notre planète, pourquoi notre gouvernement ne tient aucun de ses engagements écologiques et continue de participer à la destruction d’écosystèmes fragiles et essentiels ?


L’anthropocentrisme et l’arrogance humaine nous ont fait croire que nous étions au dessus du vivant. Il est grand temps de réaliser qu’il est urgent de changer de paradigme car les preuves s’accumulent quant au lien entre l’augmentation des pandémies et le déclin du vivant. Dans son rapport, l’IPBES estime à 1,7 million le nombre de virus inconnus chez les mammifères et les oiseaux, dont 850.000 qui pourraient infecter l’humain. Les experts du Giec de la biodiversité sont ainsi unanimes : le déploiement du Covid-19 a été rendu possible à cause des activités humaines. « Le changement d’usages des terres — via la déforestation, l’agriculture ou l’élevage, l’urbanisation — a causé l’émergence de plus de 30 % des nouvelles maladies répertoriées depuis 1960 ». Il y a de plus en plus de preuves qu’une biodiversité élevée peut diminuer le risque infectieux ». Ainsi, des études ont montré que plus un écosystème comprend d’espèces différentes, moins les agents pathogènes circulent d’une espèce à l’autre.


Le changement c’est maintenant.


Je me demande comment est-il possible, dans une démocratie, en aussi peu de temps, d’imposer autant de contraintes et de restrictions des libertés fondamentales, sur la base d’informations incohérentes et contradictoires, au mieux douteuses, au pire fausses ou mensongères ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment est-il possible, alors que l’on prône la liberté d’expression et celle de la presse d’instaurer une loi comme celle sur la « sécurité globale » ?


Face à tous ces bouleversements, j’ai l’impression aujourd’hui d’être face aux mains tendues de Morpheus qui me propose 2 pilules. Celle qui nous fera vivre dans la Belle Verte et l’autre dans Black Mirror.


Ok, c’est trop pour moi ! Je vais aller me servir un verre de vin.


Noémie Vega

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